1 La grève

allowe iuhthhrqwlinrp fkasdfjsdkbfbfdbsdffdsjksdfbfsdbfsdbdsfbjkdfbjkdfbjkdfsbjkdfsbjfsbjfsdbkjsdfbjkbkjsdf

 

TABLEAU 1

Samba, le docker, a quitté son domicile tôt le matin afin de ramener la
fameuse dépense journalière. Il se fait tard, Samba n’est pas encore rentré, 
et la famille doit quand même manger, car le déjeuner lui il est raté. 
La femme de Samba et sa fille entrain de bavarder.

La femme de Samba : Fait la vaisselle

La Fille de Samba : Les assiettes ne sont pas beaucoup attend ce soir.

Après avoir préparé le dîner pour le soir je les laverai.

La femme de Samba : Tu n’as pas déjeuné et tu penses à manger le soir ?

TABLEAU 2

Le Patron, un camion, des marchandises et du monde (manœuvres).
Les manœuvres entrain de charger des sacs dans un camion en bavardant 
et le patron assis sur une chaise et il surveille le travail.

Manœuvre N°1 : Est-ce que tu as parlé aux autres ?

Manœuvre N°2 : Bien sûre c’est demain la réunion je leur en ai parlé. Après le chargement.

Manœuvre N°3 : Mais, patron, aujourd’hui on a chargé plus alors il faut nous augmenter.

Le patron : Tu sais que beaucoup ou peu le payement est la même avance !!!

Manœuvre N°4 : Tu sais  patron il n’ya jamais eu de petit chargement mais aujourd’hui c’est trop il y en a beaucoup plus. Désormais nous voulons une augmentation.

Les manœuvres : (tous ensemble disent) OUI OUI OUI OUI OUI !!!

Le patron : (tout affolé leur répond) Ecouter moi bien le payement ne peut pas changer. Si vous ne voulez  pas, d’autres voudront.

Manœuvre N°5 : Alors patron je parle au nom de tout le monde. A partir de demain on fera la grève jusqu’à ce que tu ne te décides à augmenter les salaires.

Patron : Tant pis pour vous. D’autres accepteront ce que vous refusez. Ainsi va la vie.

Les manœuvres quittent tous en ce disant qu’à partir de demain qu’il y n’a pas de travail. C’est la grève.

Des manœuvres : (disent tous y compris Samba) OUI OUI OUI OUI OUI !!!

Samba se dirigea vers sa maison.

Samba rentre comme d’habitude avec l’argent qu’il a gagné, mais il met
sa famille en garde en leur disant qu’il n’ira pas travailler demain.

Chez la famille de Samba.

La femme de Samba : Hey Samba tu es rentré tôt aujourd’hui.

Samba : Oui à partir d’aujourd’hui nous sommes en grève.

La fille de Samba : Quoi papa !!! tu ne vas plus travailler ?

La femme de Samba : Toi Samba tu ne peux pas faire la grève car on vit qu’avec ce que tu gagnes par jour. Il faut que tu dises aux autres que tu ne fait pas la grève. Donne-moi d’ailleurs la dépense. (Samba lui tend l’argent)

Samba : Ce n’est pas possible. Tout le monde le fait et donc je fais la grève.

Le lendemain

TABLEAU 3

La femme de Samba avec Samba assis sur une chaise,
sa femme sur la natte avec la fille

La fille de Samba : Maman j’ai faim, depuis ce matin on n’a rien mangé, là il fait 16h.

La femme de Samba : (s’adresse à Samba) Tu as entendu notre fille,
elle a faim même moi j’ai faim il fait bientôt 17h et on n’a rien mangé,
lève toi Samba et pars au travail tout de suite.

Samba : Jamais. Je suis en grève comme tout mes amis, je ne vais pas
les trahir, jamais.

La femme de Samba : Je te dis que tu n’es pas comme eux.
Vas-y ou ta fille et moi on va te quitter à cause de la faim.
Une honte pour toi.

la fille de Samba : (immédiatement elle se tort de douleur en se tenant
par le ventre et en disant) J’ai faim, j’ai faim, mon ventre me fait mal.
Papa j’ai faim.

Samba : (se penche sur sa fille et dit) Ma fille, ma fille !!!

La femme de Samba : Laisse, va travailler, ma fille meurt de faim.
Quelle honte. (elle sort avec sa fille)

Samba : (seul parle) Si je ne vais pas travailler, ma famille va mourir de faim et j’aurai honte, si je vais travailler je vais trahir mes collègues. Que faire, que faire ?

Finalement c’est décidé, Samba ira quand même travailler, malgré tout,
mais il a en face de lui monsieur le patron qui pratique l’esclavagisme
déguisé, et qui abuse de la situation de ses employés pour les faire chanter.

TABLEAU 4

Lieu de travail de Samba. Le patron de Samba et son camion.

Samba : Patron je suis là, tu as un chargement à faire ?

Patron : Bien sûre Samba tu n’es pas comme les autres toi tu es brave et travailleur et tu sais ce que tu veux. Commence à charger !!!

Samba : Trêve de bavardage je suis venu parce que je n’ai pas le choix c’est tout. Mais je ne vois personne je suis seul ? N’est ce pas que tu disais que d’autres vont venir où sont-il ?

Patron : Ne t’en fait pas commence seulement les autres sont en route.

Samba charge et encore et encore et encore toujours seul.

Samba : (fatigué il dit au patron) Il fait tard je dois partir.

Le patron lui temps 1000 FCFA

Samba : Mais patron 1000 FCFA c’est petit d’autant plus que je suis seul je fais le travail de 3 personnes.

Patron : Tu sais Samba c’était ça mon problème avec les autres je vous ai dit que moi je n’augmenterai rien jamais c’est 1000 FCFA que ce soit un petit ou un grand chargement  tu le sais n’est ce pas ?

Samba : Patron tu n’es pas humain même pas musulman ni chrétien.

Patron : Samba ne m’insulte pas c’est à prendre ou à laisser. Bizness c’est Bizness

Samba s’en va les épaules vautrées et en regardant
l’argent dans sa paume de main tout pleurant

TABLEAU 5

Samba marche la tête en bas et ne voit pas arriver
ses collègues manœuvres

Les manœuvres : (l’interceptent et disent) On vient de nous signaler que tu as travaillé et c’est vrai car tu es en tenue de travail. Tu es mauvais tu nous as trahit on va te montrer comment on traite les traitres.

Les manœuvres le chicotent bien et le laisse presque évanouit.
Samba se lève avec plein de sable sur le corps,
les habits déchirés et continu à pleurer.
Arrivée à côté de sa maison il sèche les larmes et rentre chez lui.

La fille de Samba : Papa est arrivé, maman, papa est là mais il est tout sale plein de sable.

La Femme de Samba : Que s’est-il passé Samba tu t’es bagarré ? Où est l’argent ?

Samba sort les 1000 Fcfa de sa poche et lui tend l’argent en disant
tout ce qui t’importe c’est l’argent, prend.

La Femme de Samba : Bien sûre elle prend l’argent et dit Dieysy vas-y
au marché avant que ça ne ferme.

La fille de Samba : Mais maman regarde c’est comme si papa saigne, soigne-le.

La femme de Samba : Dieysi SY, tu es têtue je t’ai dit d’aller au marché, et vite allez.

La fille part tout en se retournant regardait son père.

La femme de Samba : Dis moi Samba tu t’es bagarré ou quoi ?
Qu’est ce qui a déchiré tes habits ?

Samba : Je ne sais pas ce qui t’importe, c’est ce que j’emmène, colle-moi la paix

La femme de Samba : Mais non ce n’est pas vrai. Tu sais, quand on
a faim on ne se raisonne plus du tout ? Dis-moi qui t’as fait ça.

Samba : Mes collègues. Je les ai trahit. Ils ont su et m’ont bastonné.
Tout ça c’est de ta faute, je ne voulais pas les trahir.

Un voisin de Samba : Salam malekoum Hey Samba qu’est ce qui t’es arrivé ??

Samba : raconte son histoire….

Le voisin s’adresse à la femme de Samba

Un voisin de Samba : Madame, toi, essaye de vendre quelque chose
ou bien ta fille, qui ne fréquente plus l’école, doit essayer de travailler.
Cela aidera un peu plus Samba, car une seule main n’est pas facile.

La femme de Samba : Toi, soi-disant voisin, là tu veux faire éclater mon foyer, qu’est ce que je dois faire ? Sors de ma maison.

Le voisin sort. Samba se lève pour l’accompagner et tout d’un coup sa femme crie.

La femme de Samba : Hey Samba où vas-tu ? Tu n’as pas besoin de l’accompagner il connait la porte de sortie.

Samba se tue, regarde le voisin s’en aller. Sa femme lui dit.

La femme de Samba : C’est à cause de toi, depuis que tu es rentré, je t’ai dit de te doucher et de changer tes habits déchirés, tu veux que je sois l’arrisée du quartier ? à la douche !!!!

FIN